CTEA

Propos liminaires CTEA du 19 octobre 2021

La crise sanitaire a de lourdes conséquences sur nos apprenants qu’elles soient scolaires ou psychologiques. Les difficultés dans les établissements et les craintes quant à l’avenir de l’Enseignement Agricole Public en sont accentuées. Le Sénat ne s’y est d’ailleurs pas trompé en parlant de la survie de cet enseignement et demandant à titre conservatoire l’annulation des suppressions d’emploi pour 2022 et, dans le cadre d’un nouveau projet stratégique, l’augmentation des moyens humains.

Les moyens contraints en baisse participent souvent à l’explosion de la cohésion des salles des profs. Des missions invisibles qui ne cessent d’augmenter détériorent la qualité de réalisation de la première mission qu’est l’enseignement. Le lot de réformes à marche forcée de cette rentrée déstabilise et use les équipes. Les consignes sur les contrats d’évaluation interne pour le STAV tardent à venir. Nos collègues de CFA/CFPPA se languissent d’un protocole qui ne voit toujours pas le jour.

Dans le triptyque DGER, Etablissements, Régions où en est le transport des apprenants pour les séances pédagogiques. Un travail doit être mené sur cette problématique.

Pour conclure les évolutions d’effectif semblent positives pour ce début d’année. Souhaitons que nos parlementaires en prennent conscience pour le prochain vote du budget. Même si nous prenons acte du schéma d’emploi 2022 moins catastrophique que les prévisions, nous demandons a minima le maintien de tous les postes.

Merci de votre attention