Groupe de travail du CNEA du 4 décembre
Attestation intermédiaire (remplacement BEPA)
FO était représentée par Nicolas Gilot, représentant FO Agriculture au CNEA, Etienne Lemaire, suppléant, Jean-Pierre Naulin, expert
GT du 4 décembre 2020 : Contenu de l’attestation intermédiaire délivrée à l’issue de la classe de première des spécialités de baccalauréat professionnel à compter de la session 2022
Ce GT fait suite à la décision de supprimer définitivement le BEPA à partir de la session d’examen 2022. La DGER précise que l’attestation qu’il est prévu de délivrer en fin de première a pour objectif de valoriser au mieux les compétences des 700 à 800 jeunes qui quittent chaque année l’enseignement sans avoir terminé le cycle Bac Pro. La DGER avait 2 maîtres mots pour conduire cette proposition :
- la simplicité
- la faisabilité
sans pour autant aller vers des notes simplement issues du bulletin de l’élève. En conséquence, le choix a été fait de retenir 2 CCF de Bac Pro à évaluer avant la fin de 1ère :
- 1 CCF d’une capacité générale (documentation)
- 1 CCF d’une capacité de la spécialité professionnelle pour chaque option.
Chaque attestation rendra compte de la réussite à l’une ou l’autre des capacités voir les deux, si les résultats obtenus pour chacun des 2 CCF sont supérieurs à 10/20.
La DGER et l’Inspection reconnaissent que la capacité professionnelle retenue a été orientée en fonction des possibilités permises par les référentiels et notes de cadrage des diplômes existants. Pour un certain nombre de cas, la capacité visée n’est pas obligatoirement la plus représentative du métier. Toutefois, il est précisé que les diplômes devant être réformés a minima tous les 5 ans, toute rénovation devra désormais prendre en compte cette attestation intermédiaire pour permettre l’évaluation en fin de classe de première de la capacité professionnelle la plus adéquate. L’attestation indiquera également le nombre de semaines de stage ainsi qu’une appréciation du maître de stage.
L’idée de préciser les stages réalisés en classe de seconde est à l’étude. La DGER admet par ailleurs que le travail de reconnaissance de cette attestation après des professionnels reste à faire.
L’administration reconnait que certains champs professionnels se retrouvent sans diplôme de niveau 3. Elle s’engage si le besoin existe, à créer des diplômes de niveau 3 pour ces champs.