CNEA

Déclaration liminaire CNEA du 8 décembre 2020

Madame la Directrice, Mmes M. les membres du CNEA,

La pandémie n’a pas dit son dernier mot. Les équipes et les apprenants travaillent dans des conditions difficiles. Encore une fois le travail sur les textes d’adaptation réglementaires des examens pour les sessions 2021 est très chronophage pour tous les acteurs du CNEA.

Dans ce contexte mais aussi depuis plusieurs mois, voire années, FO fait le constat d’une dégradation importante de la qualité du dialogue social tant au niveau local que régional, voire national. La réduction des effectifs dans nos administrations centrales et le turn-over des cadres rendent l’exercice de plus en plus difficile. Nous restons opposés à l’accroissement de l’autonomie des établissements, laissant les directeurs en responsabilité, notamment dans la mise en œuvre des protocoles sanitaires ou dans la gestion des seuils.

La suppression de 50 postes en 2019, de 80 pour 2020, et 80 pour 2021 pour atteindre 300 d’ici la fin de la mandature ne semble pas en cohérence avec l’évolution des effectifs de cette rentrée et de la précédente. Les équipes sur le terrain sont épuisées, commencent à douter de l’avenir et désespèrent. Il est urgent de redonner des perspectives positives au corps enseignant et de travailler sur l’attractivité de nos métiers, ce ne sont pas les quelques miettes du Grenelle de l’Enseignement qui vont changer les choses. Que dire des propositions de RIFSEEP faites pour les personnels de direction au GT d’hier ? De qui se moque-t-on ?

FO rappelle son attachement à l’enseignement agricole public au ministère en charge de l’agriculture et regrette que les orientations et discours du ministre de l’Education Nationale soient souvent suivis sans discernement par notre administration. Merci de votre attention.