CHS

Déclaration liminaire intersyndicale au CHSCT-M du 22 avril 2021

Monsieur le Président du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du ministère de l’agriculture,

Après plus d’un an de crise sanitaire et de télétravail souvent subi, les baromètres et ques onnaires récents montrent un impact certain de ce e situa on sur la santé mentale des télétravailleuses et télétravailleurs. L’hyper adapta on, combinée à l’incer tude, génère notamment du stress, de la fa gue et de plus en plus de burn-out. Nous con nuons à faire face à un bouleversement de nos habitudes de travail : amplitude quo dienne de travail accrue dans des condi ons matérielles souvent inadaptées, mul plica on des réunions en visioconférence, hyperconnexion, isolement, difficultés à séparer le travail et la vie privée et tout simplement à préserver son équilibre. L’évolu on actuelle de la situa on sanitaire, couplée aux dernières mesures gouvernementales visant à freiner la pandémie du COVID-19, vient renforcer ces travers.

Le CHSCT-M se doit d’être exemplaire sur les condi ons de travail. Or, les représentant.es du personnel ne sont pas épargné.es par le risque d’a einte à leur santé, voire d’épuisement. La tenue d’instances en visioconférence sur une journée en ère, en raison d’ordres du jour souvent pléthoriques, engendre une fa gue cogni ve et physique comme plusieurs études l’ont démontré.

Nous demandons donc, tant que notre instance sera amenée à se réunir en visioconférence, en raison du contexte sanitaire, qu’elle se enne sur deux demi-journées dis nctes, comme c’est le cas pour le CTM. Selon nous, ce format permet à la fois de conserver la richesse nécessaire des échanges, tout en préservant la concentra on et la santé des par cipant.es.

Concernant l’enseignement, la situa on épidémique est toujours très préoccupante. Afin de garan r la sécurité des personnels, nous demandons préalablement, à la réouverture des établissements, la mise en place d’un protocole sanitaire na onal strict.

Nous regre ons que les agent·es du MAA n’aient pas été considéré·es comme personnels prioritaires, comme cela fut le cas en mars de 2020, pour l’accessibilité aux écoles et à l’accueil périscolaire. En effet, cela a eu une incidence, notamment pour les services d’inspec on en aba oir et les SIVEP. Une pression est exercée sur les agents·es pour le main en de la con nuité de service et pour effectuer des remplacements lors de cas covid déclarés et de cas contact.

Au sujet du plan de vaccina on du MAA, celui-ci ne concernerait que les agent·es de l’administra on centrale et des DRAAF/DAAF qui remplissent les critères na onaux. Quid des agents en DDI ? Selon nos informa ons, elles·ils ne sont ni pris en compte par le MAA ni par le MI.

Pour l’enseignement, seul.es les enseignant.es de plus de 55 ans sont considéré.es comme personnes prioritaires ce qui est inacceptable ! Tous les personnels volontaires quel que soit leur âge et statut doivent avoir accès à la vaccina on !

Les représentant·es des personnels savent qu’elles et ils peuvent compter sur votre a achement au dialogue social et à la prise en compte de leur santé, de surcroît en ce e période de pandémie.