Enseignement Technique

La rentrée 2020 ne peut être sacrifiée FAIRE DE L’AP, c’est ENSEIGNER !

Monsieur le Ministre,
Nous, signataires, personnels de l’enseignement agricole, pensions que pour l’année scolaire 2020-2021, après les efforts de toute la communauté éducative pendant le confinement, une priorité claire allait être donnée à l’aide aux élèves, étudiant·es et apprenti·es pour l’année scolaire 2020-2021.

Nous pensions également que dans le cadre de la campagne, nécessaire et positive de « l’Aventure du Vivant », les moyens en DGH (part obligatoire comme part optionnelle), les moyens en personnels allaient être donnés aux établissements… ainsi confortés.

Tel n’est manifestement pas le cas. Vos services nous annoncent la mise en place d’un coefficient pour prendre en compte les heures d’accompagnement personnalisé en BAC STAV. En STAV aujourd’hui…et demain dans quelle filière ? Et demain pour quel autre type d’enseignement qui constitue pourtant la part « d’enseigner autrement » que l’enseignement agricole porte depuis toujours (AI, pluri, EIE, PIC, MAP, MIL,…) ? A qui le tour ?
Vos services annoncent aussi des baisses de DGH dans de nombreux établissements sans aucune corrélation avec les évolutions des effectifs. Ils annoncent enfin des DGH optionnelles tronquées qui ne permettent pas de financer toutes les options pourtant proposées dans les établissements, dont des enseignements facultatifs conditionnant pour partie l’orientation de nos élèves de bac général dans l’enseignement supérieur.

Nous, signataires, de cette pétition, demandons à ce que les élèves, leurs familles, les agents soient respectés et accompagnés dans les efforts qui seront encore à faire à la rentrée pour répondre, et cela quelle que soit la situation sanitaire par ailleurs, à ces 3 à 6 mois passés « à distance » de l’École.

Nous exigeons :

  • le financement à taux plein des heures d’AP en STAV ou toute autre heure dans les formations
  • l’arrêt des baisses de DGH, le financement des enseignements facultatifs auxquels nos élèves sont en droit de prétendre
  • le maintien, voire la création des emplois nécessaires pour garantir des conditions d’apprentissage dignes de l’Enseignement Agricole et des conditions de travail respectueuses des agents