nationales

Intervention de FOEA

Intervention FO EA

Congrès SNAMA – 24 mai 2023

Congrès SNTMA – 25 mai 2023

Tout d’abord je vous apporte le salut fraternel de FO Enseignement Agricole.

Je voudrais aussi féliciter l’équipe sortante et celle qui vient d’être élue et notamment votre SG.

L’enseignement agricole, vous connaissez car il y a forcément un lycée agricole près de chez vous.

  • Il y en a 2 ou 3 par département sur le territoire métropolitain et en outre-mer. Il y a quelque 200 établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA). Leur particularité est qu’il peut y avoir sur le même site un lycée général, un lycée professionnel, la formation par apprentissage et la formation pour adultes, une exploitation agricole ou encore un atelier technologique. Nous y formons les jeunes de la 4ème au BTSA.
  • L’enseignement agricole, ce sont aussi 10 écoles publiques dans l’’enseignement supérieur, dont les 4 écoles vétérinaires. Les autres écoles forment aux métiers d’ingénieurs agro, agroalimentaire et du paysage.

Nous syndiquons aussi des personnels de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

L’enseignement agricole, c’est près de 60% des personnels du ministère de l’Agriculture avec 25 000 agents.

Pour FO, l’attachement de l’Enseignement Agricole Public au ministère en charge de l’agriculture est clair et revendiqué de longue date. Pour nous, l’enseignement agricole, doit rester intégré au ministère qui impulse et génère les politiques agricoles. Nous défendons l’enseignement agricole, public et laïque.

Nous constatons avec satisfaction que l’orientation et la formation ont été mis au cœur des travaux menés actuellement sur le Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles. Pour FOEA, l’enseignement agricole doit être le moteur des transformations de nos modèles agricoles, enjeux et défis de l’agriculture à venir.

Durant ces dernières années, comme vous, nous avons dû faire face :

  • Aux attaques contre le statut, à l’augmentation de la précarisation de nos collègues contractuels ;
  • A la paupérisation des agents. Et ce ne sont pas quelques primes, emplâtres sur jambes de bois, qui vont améliorer notre pouvoir d’achat !
  • A l’absence de reconnaissance croissante pour les agents publics.

En octobre et novembre 2022, nous nous sommes mobilisés contre le projet de réforme de la voie professionnelle.

Nous, nous croyons que former nos jeunes, les préparer à devenir des citoyens est un investissement et un pari pour relever les défis à venir de notre société…C’est un défi du service public !

Peut-être que nous devrions nous inspirer de la maxime parfois attribuée à Abraham Lincoln : « Si vous trouvez que l’éducation coûte trop cher, essayez l’ignorance ! »

Depuis janvier 2023, comme vous, avec FO, en interpro, nous sommes dans la rue, contre la réforme des retraites.

Il est clair que toutes les réformes successives de la Fonction publique n’ont pour objectifs que la destruction du service public et la suppression des agents, mais aussi l’affaiblissement des     syndicats !

Dans cette époque de crises, économique, climatique, environnementale, sociétale, pleine de questionnements, ce qui est sûr c’est que nous ne devons rien lâcher sur nos revendications : retraite, salaires, augmentation du point d’indice, …Rien de ce que nous avons obtenu n’est venu sans combat. Si nous ne nous battons pas, qui le fera ?

Vive le syndicalisme libre et indépendant, vive le SNAMA-FO / SNTMA-FO