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Communiqué intersyndical – Contractuel

Contractuel·les et vacataires : travaillez sans être rémunéré·es !

HONTE AU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE

S’il ne s’agissait pas d’une question grave pour nos collègues, sans rémunération depuis plusieurs mois, nous pourrions parler de « comique de répétition ».

Dès la rentrée, nous avons été stupéfait·es par le nombre de postes non remplacés et avons interrogé notre autorité académique, voire même le Directeur Général, qui nous assurait que les moyens étaient là et qu’il s’agissait simplement d’une nouvelle méthode de gestion des remplacements « au fil de l’eau ».

Force est de constater que, depuis la rentrée, la situation ne s’est guère améliorée.

En effet, nous apprenons jour après jour qu’une dizaine de collègues du Lot, de l’Aveyron, des HautesPyrénées et du Gers ne sont toujours pas payé·es. Certain·es se sont retrouvé·es dans une telle détresse financière qu’ielles n’ont eu d’autre choix que de démissionner !

Aujourd’hui encore, nous lançons une nouvelle alerte pour une collègue de Lozère, privée de rémunération.

Est-il normal d’apprendre ainsi l’existence de plusieurs cas dans une même région ? Ce grave dysfonctionnement concerne-t-il toutes les régions ?

  • Pour les vacataires, il s’agissait d’un problème de remontée des informations…
  • Pour les ACER et les ACEN, quelle sera la raison invoquée cette fois ?

Nous connaissons les conditions de travail des personnels administratifs du ministère. D’ailleurs, la suppression d’ETP annoncée dans le budget 2025 est, à ce titre, inacceptable. Cependant, nous ne comprenons pas l’absence de consignes et de méthodes garantissant que de telles situations ne puissent plus perdurer encore un 31 janvier !

Non, cela ne peut plus durer ! Certain.es collègues sont sans rémunération depuis la rentrée de septembre !

La transparence doit être totale sur ce sujet ! Il s’agit bien d’un problème systémique qui n’a que trop duré !

On ne traite pas ainsi des agent·es ! C’est de la maltraitance institutionnelle !

Vous pouvez compter sur nous pour exiger sans délai :

  • Une communication à tous·tes les collègues concerné·es ;
  • Le versement en urgence de l’aide alimentaire de 1 000 euros ;
  • L’information transparente des représentant·es des personnels !

Nous dénonçons l’ampleur du dysfonctionnement et de ses causes.

STOP à la précarité institutionnelle !

Les contractuel·les et les vacataires ne peuvent plus être privé·es de revenus !