Propos liminaires CNEA du 9 octobre 2024
Madame la Ministre, présidente du CNEA,
Monsieur le Directeur,
Mesdames, Messieurs,
La rentrée 2024 devait être la mise en avant de l’Enseignement Agricole dans la nécessaire formation des acteurs du monde rural et agricole de demain, face aux défis sociaux, environnementaux et climatiques. Les aléas politiques en ont décidé autrement, la loi d’orientation agricole semble en suspens. Des parlementaires ont quelque peu bousculé les projets initiaux. Par exemple, les propos de la DGER du treize décembre 2023 : « Je tiens à dire que le « Bachelor » Agro, va associer par accréditation établissements publics d’enseignement supérieur et lycées agricoles privés ou publics. La délivrance du diplôme ne sera que par l’établissement public d’enseignement supérieur, qu’il relève de notre ministère ou du ministère de l’Enseignement supérieur. » Il n’en est rien aujourd’hui.
Après six semaines depuis la rentrée, la totalité des besoins en enseignants sont-ils couverts ? Gageons que les 223 postes (157 public, 66 privé) proposés aux concours trouveront candidats.
Les consignes et priorités ciblent souvent l’accueil des apprenants en situation de handicap, pourquoi les services prévoient les deux épreuves les plus longues du Bac techno sur la même journée ce qui laisse à peine le temps aux candidats disposant d’un tiers temps de se restaurer et de se ressourcer.
Pour conclure, FO A souhaite que le nouveau gouvernement donne à notre nouvelle ministre les moyens pour faire fonctionner et se développer notre Enseignement Agricole. FO A espère que cette année scolaire sera bénéfique pour les apprenantes et les apprenants et que le dialogue social pour les personnels sera de qualité.
Merci pour votre écoute
