CTM

CTM du 20 mars CR spécial Enseignement agricole

Réponses du DGER suite à la déclaration liminaire :

Dans la perspective des débats budgétaires, il faut contrer la baisse des effectifs d’élèves dans l’enseignement agricole. En concertation avec l’Education nationale (EN), il va y avoir une meilleure information sur nos diplômes au moment de l’orientation et ils seront présentés aux jeunes dans les collèges.

De plus, un site internet incitera ces jeunes à venir vers l’Enseignement Agricole.

Dans les réformes menées par l’EN ou le ministère du Travail, bac ou apprentissage, nous devons avoir un peu de marge de manœuvre sur nos spécificités.

A l’Education Nationale aussi, il y a des suppressions de postes alors que les effectifs sont en augmentation. Les cinq missions de l’Enseignement Agricole sont reconnues.

Comment faire en sorte que l’EA reste attractif ? Le DGER propose de travailler sur un addendum au 6e schéma, de relancer un plan « enseigner à produire autrement », d’utiliser les exploitations des lycées, pour diffuser les bonnes pratiques.

Il faut renforcer les poursuites d’études entre enseignement technique agricole et enseignement supérieur agricole.

Il y a aussi la question européenne.

Il faut être en capacité de proposer de nouveaux diplômes.

Les établissements sont impliqués dans l’animation des territoires : il faut le valoriser.

La gouvernance des établissements doit évoluer vers d’avantage d’autonomie.

Avec la loi « Liberté de choisir son avenir professionnel », il faut revoir le « protocole Le Pensec » afin d’accompagner les personnels des CFA CFPPA pour une montée en gamme, améliorer et revaloriser le statut des directeurs de centre.

Il faut donner de l’attractivité à notre dispositif. Sur tous ces sujets, le DGER se dit à l’écoute des organisations syndicales.

En conclusion, M. Mérillon indique que la MAA est toujours dans une démarche de propositions pour « toujours faire mieux ». Le MAA est riche de la diversité de ses compétences même si c’est un « petit ministère ».

Points à l’ordre du jour :

Avis sur le projet de décret modifiant le décret n° 2014-625 du 16 juin 2014 fixant l’échelonnement indiciaire de certains corps et emplois du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Projet pour les emplois de direction des établissements publics d’enseignement et de formation professionnelles agricoles

FO a fait la déclaration suivante :

Depuis 2016, FO demande un statut de corps de directeurs des établissements de l’enseignement agricole, par parité avec l’Education nationale comme le préconise les lois de 1984.

FO est opposé à PPCR car, pour la majorité des corps, il constitue un recul avec allongement des carrières.

Mais aujourd’hui, FO dénonce de plus que ce projet est moins favorable pour nos collègues directeurs.

En effet, à l’EN, l’application de PPCR pour le corps des directeurs est assortie d’une fusion de la 1ere et de la 2e classe ainsi que de l’extension de la hors classe à la Hors échelle B, IM 1067 en 2019.

Au MAA, le projet permet tout juste de gagner 5 points d’indices et la hors classe s’arrête à la HEA ! Certains, bloqués en 2e classe (D2) ont une carrière inactive d’enseignant ou de CPE plus intéressante que leur carrière active de directeur. Pourtant, ils ont plus de responsabilités !

Il y a urgence à adapter leur statut pour permettre de meilleures carrières, surtout pour ceux qui sont proches de la retraite. FO s’est donc abstenue et dénonce cette revalorisation au rabais.

Le secrétaire général a répondu être d’accord sur le constat. Ce sont des mesures transitoires. Le ministre a la volonté d’aboutir à une réelle revalorisation des directeurs et s’engage à présenter un projet cette année. FO est impatient et saura juger objectivement.

En attendant, certaines OS se réjouissent. Il n’y a pas de quoi, voyez par vous-mêmes ! (ci-joint les grilles indiciaires)

Sur ce projet, FO Agriculture s’est abstenu.

Questions diverses Enseignement agricole

  • Taux de promotion à l’échelon spécial de la HC des IR ?

Réponse de l’administration : c’est encore en discussion avec la direction du budget.

  • Avenir de la messagerie first class ?

L’administration étudie la migration de la messagerie sur celle du ministère (Melanie) et le maintien des différentes fonctionnalités de first class (conférence…)